Poetul Ionuț Caragea surprinde cu un nou volum de versuri,
unul inedit, „Mon amour abyssal”, apărut la editura Stellamaris din Brest
(Franța). Conectat permanent la sursa infinită de inspirație, prolificul Ionuț
Caragea își verifică limitele, trecând cu curaj granițele și căutându-și locul
alături de marii poeți ai lumii.
Traducerea din română în limba franceză a fost asigurată de
Amalia Achard în colaborare cu Pierre-Yves Roubert, lector și corector. Prefața a fost semnată de reputatul critic literar francez Jean-Paul Gavard-Perret, iar referințele
critice din volum de: Prof. Univ. Dr. Jean-Paul Gavard-Perret, Prof. Univ. Dr.
Jacques Bouchard (Canada) și Prof. Univ. Dr. Constantin Frosin (România).
Coperta: Vlad Turburea.
Pentru comenzi se poate accesa:
editionsstellamaris@stellamarispoemes.com,
iar în curând volumul va fi pus în vânzare pe „Fnac”, „Amazon” și în unele
librării din Franța.
Jean-Paul Gavard-Perret despre „Mon amour abyssal”, în revista franceză LE SALON LITTERAIRE:
L’amour et l’angoisse créent dans ce livre le mouvement perpétuel de l’ici et de l’ailleurs, du bel aujourd’hui et des terreurs passées. Reste à savoir ce que l’auteur va faire de tels lieux. Entre enfer et paradis, il a bien sûr fait son choix.
Mais l’endosser ne soulage en rien les monstres intérieurs.
Ne seraient-ils pas, tout compte fait, le mal nécessaire ?
Celui qui permet, au fond de soi, de se reconnaître et de puiser enfin dans la femme la jouissance suprême et partagée. Celle moins du corps que de l’âme qui échappe enfin aux pensées négatives ?
Tant que l’amour perdure, la prostration, la crispation de ce qui peut malgré tout ressembler à des instants de lucidité prennent des virages contre la mort que l’on se donne et qui nous fut parfois donnée. Il existe donc bien dans cet Amour moins des abîmes que la merveille où plonger.
L’éros déborde de son étoile le soleil noir de la mélancolie.
Néanmoins Ionuţ Caragea rentre dans l’existence par celle qui devient la venante, transforme la vie en autre chose qu’une ombre revenante. Et face aux vieux démons de toujours, le titre, Mon Amour Abyssal, dit tout de ce qu’il en est comme l’évoquait Baudelaire de l’horreur et de l’extase de la vie.
Jean-Paul Gavard-Perret
Ionut Caragea, Mon amour abyssal (Poèmes), Éditions Stellamaris, Brest, 86 p.-, 2018
Jean-Paul Gavard-Perret despre „Mon amour abyssal”, în publicația elvețiană De l'art helvetique contemporaine:Jean-Paul Gavard-Perret despre „Mon amour abyssal”, în revista franceză LE SALON LITTERAIRE:
L’amour et l’angoisse créent dans ce livre le mouvement perpétuel de l’ici et de l’ailleurs, du bel aujourd’hui et des terreurs passées. Reste à savoir ce que l’auteur va faire de tels lieux. Entre enfer et paradis, il a bien sûr fait son choix.
Mais l’endosser ne soulage en rien les monstres intérieurs.
Ne seraient-ils pas, tout compte fait, le mal nécessaire ?
Celui qui permet, au fond de soi, de se reconnaître et de puiser enfin dans la femme la jouissance suprême et partagée. Celle moins du corps que de l’âme qui échappe enfin aux pensées négatives ?
Tant que l’amour perdure, la prostration, la crispation de ce qui peut malgré tout ressembler à des instants de lucidité prennent des virages contre la mort que l’on se donne et qui nous fut parfois donnée. Il existe donc bien dans cet Amour moins des abîmes que la merveille où plonger.
L’éros déborde de son étoile le soleil noir de la mélancolie.
Néanmoins Ionuţ Caragea rentre dans l’existence par celle qui devient la venante, transforme la vie en autre chose qu’une ombre revenante. Et face aux vieux démons de toujours, le titre, Mon Amour Abyssal, dit tout de ce qu’il en est comme l’évoquait Baudelaire de l’horreur et de l’extase de la vie.
Jean-Paul Gavard-Perret
Ionut Caragea, Mon amour abyssal (Poèmes), Éditions Stellamaris, Brest, 86 p.-, 2018
Ionut Caragea une nouvelle fois espère contre la solitude inhérente à l’homme l’espérance d’un miracle aussi provisoire que perpétuel. Déferlent le réel et l’irréel comme dans chacune des œuvres du poète, fruits des terreurs passées mais tout autant d’un incessant avenir plus prometteur
Face au dur désir d’être la femme, donc en rien la revenante, elle est toujours restée ici. Elle a toujours existé comme la porte ouverte dans les murs de l’existence. Elle dort aux côtés du poète et lui permet d’exister. D’autant que celui-ci ne se l’annexe pas, mais en devient l’hôte.
Contre l’appel du vide, elle ne sert pas seulement à le combler. Preuve que contrairement à ce que pensait Duras, l'amour n'est pas une maladie. C'est la seule addiction nécessaire et le bon alcoolisme. Il permet à l'auteur ce que l'on pourrait résumer d'une formule: « je traverse, j’ai été traversé ». Dès lors, sur le sable de l'amertume, l'amour est la pluie d’été.
Jean-Paul Gavard-Perret
Ionut Caragea, « Mon amour abyssal », Éditions Stellamaris, 86 p., 2018
Important: Volumul a fost distins cu premiul pentru poezie „François-Victor Hugo” (fiul lui Victor Hugo), oferit de Societatea Poeţilor Francezi.Cet ouvrage a reçu le prix de poésie François-Victor Hugo 2018 de la Société des Poètes Français.
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